Les sports
collectifs

Le volley-ball assis

Le volley-ball assis se joue sur un terrain plus petit et avec un filet plus bas qu’au volley-ball. Les joueur(se)s sont assis à même le sol et se déplacent en glissant avec l’aide de leurs membres. Ils peuvent utiliser toutes les parties de leur corps pour garder le ballon en jeu.
Sport paralympique depuis 1980, le volley-ball assis est géré au niveau international par WorldParaVolley où les joueur(se)s doivent être classifié(e)s comme étant handicapé(e)s physiques afin de pouvoir participer aux compétitions de référence.
Toutefois, le volley assis permet de faire fi des préjugés, il encourage la mixité en permettant aux personnes handicapées et aux valides de pratiquer ensemble avec la même intensité et le même plaisir !

Le Quadrugby ou Rugby Fauteuil

Sport inventé au Canada, fin des 70’S par/pour des tétraplégiques en centre de rééducation.
Depuis 10 ans, ce sport s’est ouvert à d’autres handicap notamment les triple et quadruple amputés
Largement développé dans le monde, le quadrugby est une discipline officielle des Jeux Paralympiques depuis 2000
Se joue à 4 contre 4 sur un terrain de basket avec un ballon rond type volley. Les règles s’inspirent du foot US, du hockey et du basket

Les amputés, parce qu’il ont des abdos (contrairement à la majorité des tétraplégiques) sont des joueurs dominants. Bien que la manipulation du ballon soit un peu moins performante, les accélérations, les changements de direction sont très vifs chez les amputés.

Les adaptations sont possibles sur le fauteuil pour un bon maintien du corps et du ballon: assise modifiée, sangles de maintien (jambes, hanches..), gants hyper agrippants pour pousser et manipuler le ballon…..

Apparu en 2003 à Toulouse, le Rugby Fauteuil ne cesse de se développer dans tous les coins de France. L’engouement vécu lors des jeux paralympiques à Rio en 2016 a apporté un nouvel élan à ce sport qui mérite d’être connu et reconnu.

Le football

Le football, vecteur inégalé de socialisation a le pouvoir unique de rassembler, de mobiliser et d’offrir la possibilité à ses pratiquant(e)s de porter les véritables lettres de noblesse de ce sport : l’entraide, la solidarité, l’esprit d’équipe, le fair-play…
Ces quelque lignes proposent une approche du football dédié aux sportifs amputés ou assimilés, un football qui se joue avec des cannes anglaises et sans prothèse.
Crochet, passe en profondeur, reprise de volée, pointu, lucarne, tout y est pour rendre le football amputé aussi attractif et spectaculaire que le football traditionnel, tout en évitant l’humiliation du petit pont !

Le principe du jeu

Le football pour amputés est une version du football traditionnel qui se joue à 7. Le terrain est plus petit, et le temps de jeu réduit. Certaines adaptations du règlement permettent de conserver une équité sportive et d’assurer la sécurité des pratiquants.

S’il y a un manque de sportifs pour former une équipe, une alternative est possible pour permettre le développement d’équipes locales, le 4 contre 4. Les règles sont fondamentalement les mêmes que la version à 7.

Qui peut jouer ?

La discipline est ouverte aux sportifs présentant une des atteintes suivantes :

Pour les joueurs de champ :

Sportifs présentant une amputation ou une agénésie d’au moins un membre inférieur au niveau ou au-dessus de la cheville.
Sportifs présentant des membres inférieurs complets mais dont une jambe ne possède aucune fonction motrice significative.

Pour les gardiens de buts :

Sportifs présentant une amputation ou une agénésie d’un membre supérieur au niveau ou au-dessus du poignet.
Sportifs présentant des membres supérieurs complets mais dont un bras ne possède aucune fonction motrice significative.

NB : Les gardiens de buts doivent avoir leurs 2 jambes fonctionnelles.

Un peu d’histoire

Les années 1920 : C’est à l’après-guerre qu’on retrouve les premiers clichés d’hommes amputés en train de taper dans un ballon en se déplaçant en béquilles.
1980 : Le football pour personnes amputées est lancé officiellement à Seattle par l’américain Sir Don Bennett, lui-même amputé à la suite d’un accident de bateau, qui codifie la pratique.
1984 : Première rencontre internationale, à Seattle (Etats-Unis).
2002 : Création de la Fédération Internationale de Football pour Amputés (World Amputée Football Federation – WAFF).
2007 : Après un stage d’initiation au sein de l’équipe de football pour amputés de Manchester City (Royaume-Uni), Nabil LABHILIL, en collaboration avec le Dr Charles SANTRÉ, membre bénévole de l’ADEPA lance la pratique sur le territoire français en Rhône-Alpes, avec la création d’une équipe régionale, qui regroupe rapidement des joueurs de toute la France et participe rapidement (novembre 2007) à une Coupe du Monde de Football pour Amputés.
2011 : L’association Equipe Française de Football pour Amputés est fondée.
2015 : Création de la Fédération Européenne de Football pour Amputés (European Amputee Football Federation – EAFF).
2023 : Marcin OLESKY, footballeur polonais, devient le premier footballeur amputé à recevoir le Prix FIFA Puskas du plus beau but de l’année 2022 !

Une base commune au football mondial

Les règles du football pour amputés sont basées sur les Lois du Jeu éditées par l’IFAB (International Football Association Board). Cela permet de garantir une compréhension universelle par des règles aussi proches que possible de celles du football à 11 olympique mondialement connu.

Terrain

Le football pour amputés peut se pratiquer en extérieur sur une surface synthétique ou en herbe, ou en salle, sur un terrain de handball ou de basket-ball.
En compétition, les matches se jouent sur un terrain de 60 x 40 mètres maximum (moitié d’un terrain traditionnel) avec des cages de buts de 2,2 mètres (hauteur) x 5 mètres (largeur) x 1 mètre (profondeur).
Une surface de réparation est tracée devant les cages de 10m x 8m dont le gardien n’a pas le droit de franchir les limites sous peine de penalty.

Matériel

Sport très peu coûteux, le football pour personnes amputées nécessite uniquement l’utilisation de cannes anglaises (en métal ou carbone) et de protège-tibias.
Les joueurs jouent sans prothèse, il n’y a donc pas de nécessité à investir dans une prothèse sportive spécifique comme dans d’autres disciplines.
L’équipement diffère peu de celui des footballeurs traditionnels : maillots, shorts, chaussettes hautes, protège-tibias et chaussures à crampons sont obligatoires.
En plus de cela s’ajoute, bien sûr, les cannes anglaise, délivrées sur simple prescription médicale par le médecin traitant.

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